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Imposture et sensibilité

Imposture & Sensibilité

Cet article et épisode de MeWe est dédié à toutes les personnes vivant avec un haut niveau de sensibilité et se sentant illégitimes dans différents domaines de leurs vies.

Dans le dernier épisode, nous avons partagé et appris comment notre égo peut nous limiter à cause de nombreuses peurs et projections. Nous avons introduit le syndrome de l’imposteur, une des manifestations de cet égo peureux. Allons creuser un peu plus loin !

Ecouter le podcast MeWe  

Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Le syndrome de l’imposteur est

la tendance à négliger ou à diminuer les preuves évidentes de nos capacités

Cela se manifeste avec un mélange de penser comme un imposteur (je ne suis pas assez bien, j’ai réussi mais ce n’était rien comparé aux autres…) et de se sentir comme un imposteur (sentiment d’être illégitime alimentant un mélange d’anxiété et de peur)

Ce syndrome a été dévoilé à la fin des années 1970 par deux psychologues Pauline Clance et Susanne Imes après avoir étudié 150 femmes diplômées exerçant des métiers prestigieux. Toutes ces femmes étaient reconnues pour leurs compétences mais elles pensaient qu’elles étaient surestimées et craignaient d’être «démasquées» et que d’autres trouvent qu’elles n’étaient pas aussi compétentes qu’elles le pensaient.

Les femmes sont un peu plus touchées mais globalement 70% de la population a connu au moins une fois dans sa vie ce sentiment d’être illégitime.

 

D’une vie d’imposteur à un épisode d’imposteur

Ce syndrome a ses racines dans des conditionnements et préjugés historiques, éducatifs et sociétaux. Ce n’est ni une maladie ni une fatalité, il est donc possible d’apprendre à se réguler rapidement pour n’en faire qu’un épisode court terme. A terme, l’idée est de retrouver un niveau normal d’estime de soi.

Comment? en recadrant vos pensées et vos ressentis.

Dans un séance de coaching, nous apprenons à penser comme un « non imposteur » s’apportant bienveillance et prise de recul par rapport à des dogmes de notre société comme la compétition, la perfection et la performance. Nous ralentissons, sortons du mode « pilote automatique » et reprogrammons notre mental avec des croyances soutenantes sur nous-mêmes et les situations auxquelles nous sommes confrontés. (Si vous voulez en savoir plus sur les ombres et le travail de l’ego, vous pouvez écouter les épisodes 3 et 4 de MeWe.)

Le ressenti est également très important car les émotions sont très puissantes pour incarner un nouvel état d’être. C’est là qu’intervient le pouvoir de l’esprit, car nous n’avons pas besoin de nous sentir en confiance pour agir avec confiance. Votre esprit ne fait pas la différence. Faites-le jusqu’à ce que vous en fassiez une « nouvelle réalité » après un certain temps. Et bien sûr, célébrer est une façon de soutenir nos capacités, chaque jour un petit peu.

Quelques autres antidotes

  • arrêtes de te comparer aux autres ; centre-toi
  • être moins perfectionniste et plus indulgent avec toi-même et tes erreurs potentielles
  • cultiver l’estime de soi et la confiance en soi : apprendre à s’apprécier sans conditions internes ou externes.

Conscience émotionnelle

Le syndrome de l’imposteur alimente principalement la famille des peurs qui nous permet d’anticiper toute menace à notre sécurité. Il existe différentes intensités de l’inquiétude, anxiété, vers la peur, la panique jusque la terreur.

Dans notre cas, il n’y a pas vraiment de menace pour la sécurité physique ; il s’agit plutôt de la sécurité émotionnelle et de la honte associée : peur de l’échec, peur d’être exposé.e, peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas y arriver… La peur de perdre la face est l’épine dorsale.

Le problème est que ces peurs développent 2 types de stratégies d’auto-sabotage: 

Faire toujours plus : le surinvestissement qui semble indispensable pour pallier la perception du manque effroyable de compétences au travail ou dans nos projets personnels.

  – Faire un peu moins : le sous-investissement est une formidable stratégie qui permet de justifier un éventuel échec. Nous rejetons nos idées, notre créativité et nos rêves…

Comprendre comment les émotions sont déclenchées et comment réagir ramène un sentiment de maîtrise. La conscience elle-même est une stratégie. Cela aide à comprendre les expériences émotionnelles. Nous ne voulons pas supprimer ou couper nos émotions, nous avons besoin de « stratégies » qui nous aident à réagir de manière utile et constructive. Dans la communication nonviolente, nous utilisons beaucoup d’auto-empathie pour cela. C’est un rituel d’auto-apaisement où l’émotion ressentie nous indique ce qu’il faut derrière.

Auto-empathie pour relâcher les tensions, cultiver la tendresse et prendre du recul

  • Qu’est-ce qui est vivant en moi maintenant ?
  • Comment je me sens ? quelle famille d’émotion est présente ? peur, colère, tristesse…
  • Où est-ce que c’est dans mon corps ? Comment cela se présente-t-il ?
  • Quelle est sa force sur une échelle de 1 à 10 ?
  • Qu’est-ce que je me dis qui est associé à ça ?
  • Qu’est-ce qui n’est pas aligné en moi qui me fait ressentir ça?
  • De quoi ai-je besoin?
  • Quelle petite action puis-je faire pour relâcher cette tension ?

Hypersensibilité et accomplissement de soi

Le syndrome de l’imposteur nous fait nous sentir vulnérables et humains. Et c’est encore plus le cas pour les personnes hypersensibles. Elles perçoivent la réalité d’une manière différente, plus intense, et c’est pourquoi elles ressentent encore plus d’anxiété lors des épisodes d’imposteur. Sais-tu que 15 à 20 % de la population est hypersensible ? En fait, le mot correct serait sensibilité intense ou sensibilité élevée.

Mais cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas réussir notre vie et nos projets. Etre conscients des différentes manifestations qu’il a sur notre vie fais parti de la solution. 

Quelques propositions pour s’auto-réguler:

  • Se sentir illégitime et ne pas oser > passer à l’action et couper les projets en petits morceaux, comme des pièces de puzzle
  • Hypervigilance et projections catastrophes > retour à l’instant présent, ancrage et respirations – retour au corps.
  • Suradaptation > vérifie avec toi-même si cela correspond à qui tu es et non à ce que tu penses que les autres attendent
  • Peur du rejet ou de l’abandon > trouver des collègues, partenaires, mentors qui te valident tel.le que tu es et soutiennent tes créations
  • Perfectionnisme aigu > prendre du recul et prioriser
  • Faible estime de soi > célébrer qui tu es et ce que tu fais 

L’EFT comme outils de libération

l’EFT (Emotional Freedom Technique) un outil psycho-corporel qui libère la charge émotionnelle d’une situation et ramène la paix.

En tapotant sur différents points d’acupuncture sur le corps et en recadrant la situation ou la croyance à laquelle tu fais face, le corps réagit dans la minute.

Tu repars plus calme, gagne en clarté et peux continuer ta journée et te concentrer à nouveau sur ce que tu as à faire.

Cet outil est également utilisé pour la guérison des traumatismes. Nous le découvrirons plus en détail dans le prochain épisode.

Et toi?

  • Quel est le plus gros blocage auquel tu es confronté lié au syndrome de l’imposteur ?
  • Est-ce que tu te reconnais dans les différentes manifestations qu’il a dans ta vie ?
  • As-tu des rituels pour l’accueillir et le réguler ?
  • Est-ce que tu manques de sécurité intérieure et souhaite la développer ?
  • As-tu déjà essayé la technique de libération émotionnelle?

Si tu as besoin d’un partenaire et d’un guide pour t’aider dans la libération émotionnelle, le recadrage de ton dialogue intérieur et le renforcement de ton estime de toi, tu peux me contacter pour une session découverte gratuite afin de concevoir un coaching personnalisé, utilisant une variété d’outils et pratiques tête- coeur- corps

Au plaisir de faire connaissance,

Marie-Amélie

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